Jour 8 : Sortir de l’esclavage

Aujourd’hui, nous achevons ce parcours de 8 jours. Huit, c’est le chiffre du nouveau dans la Bible. Alors ce dernier jour est là pour vous positionner dans un nouveau style de vie !

Sortir de l’esclavage :

Quand j’étais petite, mes parents avaient une expression : si le diable ne peut pas t’arrêter, il te pousse à aller trop vite. 

De mon côté, je ne fais pas partie des gens qu’on arrête facilement, il y a en moi une sorte de détermination à aller de l’avant coûte que coûte ! D’une certaine manière, j’ai la conviction que se laisser arrêter, c’est laisser gagner notre ennemi une deuxième fois : il nous a déjà atteint, sali et détruit par des blessures et des mauvaises habitudes, on ne va pas en plus le laisser nous écarter définitivement en baissant les bras ! 

Mais j’ai quand même aussi un côté artiste, et je n’étais pas naturellement très organisée, disciplinée et stratégique. Sauf qu’à un moment donné, quand tu veux voir bouger les choses, tu commences à vouloir développer ces aspects aussi, en vue de construire quelque chose de solide ! 

Il y a plus d’une vingtaine d’années, quand j’ai entendu parler de la dimension apostolique de l’église appelée à incarner les œuvres d’en haut sur la terre, j’ai été saisie par la vision du prophétique et de l’apostolique qui viendraient ensemble pour tirer jusque dans le visible les œuvres préparées d’avance par Dieu non seulement pour nos vies, mais aussi pour nos nations ! Et je me suis jointe à la bataille ! 

On fait bien de parler de bataille dans ce domaine, et même de guerre, car c’est une guerre ! Nous nous battons dans la foi, avec détermination et avec passion, parce que nous savons que l’enjeu en vaut la peine !

Ces batailles aussi nous font du mal, elles nous abîment. Nous prenons des coups, nous donnons des coups souvent, pas seulement au diable, mais aussi les uns aux autres, parfois sans le vouloir, parfois sans pouvoir nous en empêcher. 

Elles nous abîment aussi parce qu’elles nous mettent en alerte constante, en hyper vigilance, elles nous épuisent. 

Elles nous abîment parce qu’elles nous contraignent à être sur tous les fronts en même temps. 

Et finalement elles nous abîment parce qu’elle nous obligent à avoir le nez dans les combats et elles nous font perdre une position d’en haut qui seule peut nous donner une juste perspective sur ce qui se passe. 

De plus, nous sommes dans une culture qui ne nous autorise pas à échouer. Au contraire, elle nous pousse vers toujours plus de performance, et nous menace de sombrer dans l’inexistence si nous ne cédons pas à ses exigences. 

Il y a quelques années, à force d’y travailler, j’ai fini par avoir une organisation vraiment performante. 

Mais le moteur s’est emballé. Comme je suis de nature vraiment passionnée, et plutôt émotionnelle, quand quelque chose me plaît et en plus marche bien, je fonce à 200%. Pour ne rien arranger, je suis plutôt visionnaire, et quand j’attrape une vision, je n’ai de cesse de la voir se réaliser. Je me suis retrouvée sans le vouloir et sans le savoir, engluée dans cette inquiétude de performance (même si je ne l’aurais pas appelée ainsi à l’époque). J’avais très peur que Dieu nous ait confié des choses et qu’on le déçoive. J’étais inquiète de ne pas voir les choses avancer au rythme auquel j’imaginais que Dieu s’attendait. J’avais l’impression constante que les ténèbres avançaient plus vite que la lumière, et je m’en sentais désespérément responsable. 

Cela me fait penser à un moment vécu avec Dieu lors d’un séminaire. L’orateur qui parlait enseignait sur la prière, et il parlait de la difficulté que nous avons à laisser de côté les choses à faire pour prier. Il a comparé cela à l’esclavage des Hébreux en Égypte. Et soudain je les ai vus dans mon esprit. Des dizaines, des centaines, des milliers de gardes ténébreux, munis d’un fouet qu’ils faisaient claquer tout autour de nous. Et ils criaient une chose : « Plus de briques en moins de temps, plus de briques en moins de temps ! » 

Cet esclavage est beaucoup plus qu’une culture de travail ou une quantité de travail. Derrière cette culture, nous sommes réellement esclaves et liés spirituellement à des autels et donc à des dieux étrangers, auxquels nos vies et le fruit de notre travail sont donnés comme des offrandes qui augmentent leur pouvoir. 
On peut avoir assez peu à faire et être esclaves de ces puissances. On peut aussi travailler énormément sans être en esclavage. Ce n’est pas tant une question de quantité de travail que de manière de travailler et de positionnement dans notre travail.

L’Égypte ancienne et toute sa puissance étaient établies sur le fondement de cultes et de rituels à des puissances occultes. Une partie des offrandes étaient apportées directement dans des temples, mais à une échelle plus globale, l’Égypte elle-même était un sanctuaire dédié à de faux dieux, et le pharaon en était le principal prêtre. Les Hébreux n’étaient pas seulement les esclaves d’un tyran terrestre, mais les esclaves de dieux invisibles, et leurs vies et leur travail étaient des offrandes offertes pour combler leurs exigences, telle la construction des pyramides, qui sont chacune à la fois un tombeau, un sanctuaire et un relais pour assoir l’autorité de ces puissances sur l’Égypte ! 

Lorsque Dieu libère son peuple de l’Égypte, c’est pour qu’ils quittent une terre étrangère, la domination du pharaon, mais aussi pour les libérer de leur asservissement à un rituel caché sous l’esclavage, destiné à des puissances occultes qui reçoivent leurs vies et leurs morts pour augmenter leur pouvoir. Cela donne tout son sens à la raison que Moïse donne à Pharaon pour libérer le peuple : « Nous te prions de laisser partir trois jours le peuple dans le désert pour offrir des sacrifices à Adonaï notre Dieu. » (Ex. 3:18). Au fond, tout ceci est une question d’adoration. Et quand Moïse et Aaron vont se présenter devant Pharaon pour la première fois, sa réaction immédiate est d’imposer au peuple un travail plus dur (Ex. 5:6-19). Cet acte n’a pas juste une implication terrestre, il est aussi un moyen pour les dieux de l’Égypte de recevoir davantage d’offrandes, par le sang, les larmes, les blessures et les vies donnés. La confrontation a commencé entre Dieu et ces puissances. 

C’est pour cette raison que Dieu va manifester sa puissance au travers de différents prodiges et des dix plaies. 

Il y aurait encore beaucoup de choses à dire, mais revenons à aujourd’hui. Lorsque nous marchons dans une perspective de profit sans limite, de performance sans limite, nous agissons en esclaves des ténèbres qui utilisent et prennent nos vies, notre énergie, notre volonté, nos familles et nos rêves. 

En ce qui me concerne, après un certain temps dans cet esclavage, je me suis retrouvée fatiguée, frustrée, fâchée, désagréable, et en permanence sous pression. Je n’étais plus moi-même, je ne me reconnaissais plus, et je me sentais loin de Dieu. Pourtant j’avais soif de lui, j’avais besoin qu’il m’aide. Et Dieu était là, mais je n’avais plus la capacité de lui prêter l’attention qu’il voulait. J’étais focalisée sur tout ce qui s’agitait en moi. Il n’y avait pas ou plus de tranquillité en moi. Tikkoun devait se développer dans toute la France, la maison de prière devait passer en 24/7, Réveillez les héros devait…, la communauté Melkisedek devait…, l’église devait… Il y avait déjà trop de pression partout, et j’en rajoutais encore. L’agitation angoissée d’un esprit privé de paix.

Alors Dieu a commencé à me réaligner, et à me ramener dans son intimité, dans l’ici et dans le maintenant, et à me réconcilier avec mon humanité limitée, destinée à l’adorer et non à être victime de méchantes puissances qui me vident de ma substance. 

A partir de cette nouvelle position, je peux à nouveau m’investir à fond, aller au bout de toutes les occupations qu’implique ma responsabilité.

Pour toi aussi, c’est le temps d’être libéré de ces autels, de leur esclavage et d’être libre d’aller adorer ton Dieu pour retrouver la paix. Alors tu pourras accomplir tout ce que tu dois faire sans te sentir esclave, mais pour bénir, servir et aimer.

Pour aller plus loin

Pour commencer, as-tu des blessures de guerre encore à vif ou qui ont laissé des séquelles ? Voici une première démarche de prière.

Seigneur, je viens comme un guerrier blessé par les combats infligés par l’ennemi. Guéris-moi. (Tu peux parler à Dieu de ces blessures, puis les lui donner pour qu’il te guérisse).

Je viens aussi avec les blessures infligées par d’autres au travers des combats, qui ont laissé des marques. Guéris-moi. (Apporte à Dieu ces blessures, et accueille aussi sa guérison). 

Je viens avec les blessures que j’ai moi-même infligées aux autres. Je te demande pardon pour… (prends le temps de nommer les situations et les personnes que tu sais avoir injustement blessées). 

J’élève ton sang, le sang de l’Agneau qui a payé à la croix le prix de mon rachat, de ma guérison, de ton pardon, et de toute réparation. 

Je ne veux plus de ces blessures, je choisis ta guérison. 

Je lie tout esprit méchant qui s’était attaché à ces blessures, et je leur ordonne de quitter ma vie au nom de Jésus. En ce nom, vous n’avez plus de pouvoir ni sur mon corps, ni sur mon âme, ni sur mon esprit. 

Prends le temps de recevoir la guérison. Et laisse le Saint-Esprit compléter cette prière. 

Voici ensuite une deuxième partie : 

Père je déclare que tu m’as créé pour faire partie d’un royaume de sacrificateurs mis à part pour toi et pour ta présence. Je reconnais que mon péché et les iniquités de mes pères m’ont lié à des autels ténébreux qui me volent ma vraie identité et ma vraie destinée. 

Je me repens pour toutes les actions et les décisions injustes qui m’ont lié à un style de vie marqué par le profit, la performance, le refus de l’échec, et l’esclavage, pour ma propre vie et pour celle des autres. 

Je me repens d’avoir fait des batailles une question d’identité, d’honneur et d’orgueil personnel, et de m’être battu avec une sagesse terrestre plutôt qu’une sagesse céleste. 

Je me repens aussi d’avoir accepté l’esclavage lié à ma culture et d’avoir sacrifié ma vie au profit, à la performance ou à la réussite, sans m’assurer de ce que tu pensais ou de ce que tu voulais. 

Je renonce à tout contrat et toute fausse alliance avec des dieux étrangers qui m’ont maintenu en esclavage pour produire plus en moins de temps, en espérant en tirer un bénéfice. Je renonce à ces faux bénéfices. 

Au nom de Jésus, et par la puissance de son sang qui parle pour moi, je me délie de ces autels, j’annule tous les contrats, et je brise toute malédiction.
Je brise au nom de Jésus l’esclavage qui m’a tenu captif, et je choisis la liberté pour aller et t’adorer toi seul par ma vie, mon travail, mon style de vie. 

J’ordonne à tout esprit méchant qui veut me maintenir dans l’esclavage de quitter ma vie au nom de Jésus. 

Je te demande de me laver et de me purifier de tout ce que mon esprit et mon âme ont touché au travers de cet esclavage et de l’idolâtrie qui y est liée. 

Tu me rachètes. Ma vie t’appartient. Je suis libre en toi. 

Au nom de Jésus, Amen ! 

Vous appréciez ces méditations ? Procurez ce livre sur cette page : https://www.melkisedek.fr/product/la-traversee/

Pour recevoir une notification lors des prochaines parutions sur ce site, abonnez-vous ! 

Si ces huit jours vous ont bénis, considérez l’idée de nous faire un don. Les dons et les offrandes que nous recevons nous permettent d’accomplir le travail que Dieu nous invite à faire, et vous êtes le moyen par lequel Dieu pourvoit.

Par virement : (indiquer La Traversée)

Tikkoun BP 60028 F-74930 REIGNIER

IBAN : FR13 2004 1010 0713 5370 6T03 841

BIC : PSSTFRPPLYO

Via Paypal :

Don en CHF Don en euros

Liens :

Don en CHF : https://www.paypal.com/donate?hosted_button_id=E6YENMJA5XDKS

Don en Euros : https://www.paypal.com/donate?hosted_button_id=7BWQWPATGTUAQ

Par virement :

Compte CCP Tikkoun :

IBAN : FR13 2004 1010 0713 5370 6T03 841

BIC : PSSTFRPPLYO

%d blogueurs aiment cette page :
search previous next tag category expand menu location phone mail time cart zoom edit close